Diplomatie Technologique

Le CAFRAD Organise une Conférence-Webinaire sur: les sciences du comportement et leur impact sur les politiques publiques.

Un nouveau Monde du Digital où l’Humain est devenu le coeur des algorithmes de filtrage, d’évaluation et des innovations.(Human Centricity).

⦁ Webinaire animé par Said El Yagoubi, Conseiller Technique Senior à la GIZ, et modérée par le Directeur général du CAFRAD, Dr. Coffi Dieudonné ASSOUVI.

Le CAFRAD a organisé une conférence Webinaire sur “les sciences du comportement et leur impact sur les politiques publiques”, animée par Said El Yagoubi, Conseiller Technique Senior à la GIZ, et modérée par M. le Directeur général du CAFRAD, Dr. Coffi Dieudonné ASSOUVI.

Cette thématique est basée sur les sciences du comportement qui connaissent un grand essor avec des applications multiples non seulement dans les politiques publiques (santé, éducation, sécurité, fiscalité, environnement entre autres), mais aussi dans le nouveau Monde du Digital où l’Humain est devenu le coeur des algorithmes de filtrage, d’évaluation et des innovations.(Human Centricity).

Le conférencier et les experts interventants ont tous convenus que l’Humain doit être placé au coeur de l’Action Publique, lors des prises de décision, en vue d’encourager les individus à faire de meilleurs choix et par extension, à adopter des comportements «vertueux » pour l’intérêt général et/ou l’individu lui-même.

Lors de ce Webinaire, le conférencier a insisté sur les sciences du comportement qui font généralement référence à trois domaines qui se chevauchent :

  • La psychologie cognitive qui explore le fonctionnement de l’esprit humain.
  • La psychologie sociale qui explore les effets des interactions sociales.
  • L’économie comportementale qui s’engage dans l’analyse économique avec une compréhension de la façon dont les êtres humains se comportent réellement et tel que perçus dans les modèles des économistes.

L’expert El Yagoubi a conclu que Les sciences du comportement, c’est la vague de toutes les sciences ; le droit constitutionnel est partie prenante de sciences du comportement ; la géographie s’impose à la première lecture du comportement.  Ajoutant qu’il revient aux futurs Points Focaux du CAFRAD qui seront mis en place en Afrique, de créer ce partenariat sciences d’enchevêtrement pour les comportements publics,  premiers appuis des politiques publiques. 

CONCLUSIONS PERTINENTES ET INTERVIEW DU DG du CAFRAD :

Ce Webinaire a mis en avant une réflexion pertinente pour résoudre le cloisonnement institutionnel, et mettant en avant l’avantage des restructurations administratives régionales et locales apportant des solutions aux questions sociales et humaines :

⦁ la dimension locale.
⦁ La dimension Humaine, spirituelle et affective (régissant d’abord les broblèmes des ménages, du divorce , du célibat, …).
⦁ Dimension communale basée sur les gouverneurs locaux, les chefferies traditionnelles vers les chefs des régions pour des comportements publics propres aux programmes politiques, aux politiques publiques des pays africains.

Dans son rôle de modérateur, Dr. Coffi Dieudonné ASSOUVI a renchérit le développement de l’expert par les apports des neurosciences. Les neurosciences sont les études scientifiques du système nerveux, de sa structure et de son fonctionnement, depuis l’échelle moléculaire jusqu’au niveau des organes, pour exemple le cerveau, aussi bien que de l’organisme nerveux entier.

Interviewé à la suite de ce Webinaire Dr. Coffi Dieudonné ASSOUVI Directeur Général du Cafrad a mis l’accent sur l’appel à l’adoption d’une bonne ligne de relations publiques pluri-institutionnelles; et à la mise en place de Points Contacts ou Points Focaux CAFRAD dans les différents pays africains.

Il a aussi insisté sur la définition de son approche de base du Côté citoyen, précisant que le comportement est la traduction physique par des gestes, est la traduction littéraire par le parler issue d’éducation familiale, d’éducation d’école primaire au lycée sans oublier l’enseignement supérieur et la formation professionnelle. Cette approche axiologique et humaine des politiques publiques constitue, à ses yeux, une révolution à mener en Afrique en vue de son implémentation. Elle nécessite une perspective multidimensionnelle, pluridisciplinaire, interdisciplinaire, transdisdicplinaire et holitisque. C’est la raison pour laquelle le CAFRAD a initié cette formation pour que les cadres supérieurs des différents pays membres puissent commercer à réfléchir et à faire les choes autrement en matière d’élaboration et d’évaluation des politiques publiques. Ce faisant, le CAFRAD assume bien son mandat de développer de nouvelles compétences et de renforcer les compétences détenues par les leaders et les hauts fonctionnaires africains. Le webianire ouvre ainsi la voie à une innovation publique.

Dr. ASSOUVI a précisé dans son analyse que cette tendance novatrice reflète clairement la nature des comportements publics qui sont encore très critiques, sévères vers les politiques publiques, donnant l’exemple des programmes de développement d’eau potable dans tous les villages du Togo, du Bénin, du Gabon….

Il s’est appelé à l’ouverture de la machine des débats publics de proximité sur quelles politiques publiques et pour quels comportements publics: aux villages, dans les communes, dans les préfectures, dans les régions.

Ces programmes publics, conclut le DG du CAFRAD, doivent refléter une Administration à visage Humain et pour cela ils doivent être :

⦁ D’une part, élaborés, en mettant l’humain au cœur de l’Action Publique .
⦁ Et d’autre part, basés sur la Proximité, le Pragmatisme, la Confiance avec le Citoyen .
⦁ Et enfin traités en faisant recours aux :

  1. Intellectuels administratifs intègres 
  2. Universitaires non corrompus, c’est-à-dire des universitaires analystes et non des lecteurs de cours dans les amphis .
  3. Intellectuels experts d’expériences.
  4. Seniors retraités en bonne santé sous de légers contrats.

Dr. ASSOUVI a enfin lancé un appel pour que cet ensemble de Ressources Humaines citées, constitue des points de confiance des populations de culture d’école acceptable dans presque tous nos pays africains, comme au Togo ; citant un constat relevé par ses soins en 2007, selon lequel dans chaque village,  on trouve un groupe de citoyens veilleurs avec qui l’investisseur,  l’administrateur de la capitale peut discuter et bien cibler son programme de développement local. 

Couverture et Interview réalisées par Smiafrica.org

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