Argumentaire :
Les thèmes abordés lors de cet événement sont : la progression des catastrophes naturelles sur Terre, le rôle de la géographie humaine et les solutions au sein du projet de société créative. Comme nous le savons tous, le changement climatique mondial est l’un des problèmes internationaux les plus importants du XXIe siècle. L’augmentation rapide de la dynamique des cataclysmes, observée ces dernières années, est particulièrement alarmante.
Comment le changement climatique impacte-t-il notre société ? La réponse est directe : il nous tue, perturbe les systèmes naturels, économiques et sociaux dont nous dépendons, affecte l’approvisionnement alimentaire et les chaînes industrielles, endommage les infrastructures et les villes, nuit à la santé humaine et entrave le développement mondial. Le changement climatique est profondément lié à notre société, à chacun d’entre nous. C’est pourquoi la société a décidé d’agir et de demander collectivement la création d’un centre supranational, alliance interdisciplinaire internationale regroupant les meilleurs scientifiques du monde, qui œuvreront à la résolution de ce problème. Alors que les impacts du changement climatique s’accentuent, des millions de personnes sont chaque jour confrontées à des défis disproportionnés en termes de survie face aux événements extrêmes, de santé, de sécurité alimentaire, hydrique et des moyens de subsistance, de migrations et de déplacements forcés, de perte d’identité culturelle et d’autres risques connexes. La prochaine fois, ce sera peut-être vous qui serez réfugié…
La géographie humaine repose sur les relations humaines et l’influence de facteurs externes sur la vie en société. Compte tenu de la nature mondiale des défis auxquels l’humanité est confrontée aujourd’hui, il est nécessaire de considérer le concept de géographie humaine comme reposant principalement sur la capacité des individus à s’unir à l’échelle de la société tout entière. Dans ce contexte, la géographie humaine prend tout son sens en tant que concept scientifique unifié. Seule la capacité des individus à mettre en œuvre des accords pacifiques et à rechercher des compromis pour unifier le potentiel social, scientifique et technologique permettra à notre société d’avoir un avenir dans le monde moderne.
La société moderne est loin d’être civilisée pour de nombreuses raisons, la principale étant la destruction délibérée des êtres humains par leurs propres semblables. Il est impossible de faire face aux menaces climatiques externes, qui augmentent de façon exponentielle chaque jour, sans résoudre le problème des menaces internes à la société elle-même. L’humanité doit avant tout cesser de s’autodétruire, et c’est seulement alors qu’elle aura une chance de survivre face à la menace climatique croissante.
Le paradigme établi de l’interaction sociale ne prend pas en compte les besoins réels de sécurité et de développement global de chaque individu. Les individus sont généralement considérés et utilisés comme des rouages du système établi, comme une ressource économique, sans tenir compte de la valeur de la vie de chacun. La géographie humaine ne pourra se développer que si une base unifiée est adoptée au niveau international : « La vie de chaque personne est la valeur suprême. »
Ainsi, les deux problèmes suivants de notre époque n’ont de solution que dans cet ordre :
Déshumanisation de la société
Menaces climatiques
Aucun pays au monde ne peut résister seul aux menaces climatiques imminentes. Les effets d’une crise climatique brutale se font déjà sentir partout dans le monde. En Afrique même, au cours de la dernière décennie, plusieurs types de catastrophes naturelles se sont produites simultanément, entraînant des pertes humaines et matérielles massives : tremblements de terre, inondations, incendies de forêt, chutes de neige exceptionnelles, sécheresse prolongée. Ces dernières années, les phénomènes climatiques se sont intensifiés et leur intensité et leur fréquence ne cessent de croître.
Il existe déjà diverses méthodes pour atténuer les catastrophes naturelles dans le monde, ainsi que des moyens efficaces de prévenir les menaces climatiques et de sauver des vies. Mais toutes ces méthodes nécessitent également l’unification mondiale du potentiel scientifique et technique.
Le complexe industriel mondial est capable de produire rapidement et en quantité suffisante divers moyens technologiques pour prévenir les catastrophes et protéger les vies humaines. Dans plusieurs pays, dont En Afrique, des générateurs d’eau à partir de l’air, des usines de dessalement et des systèmes d’irrigation goutte à goutte ont été lancés en série et exploités. Plusieurs équipes de recherche internationales ont annoncé la possibilité de produire de l’énergie libre. L’une de ces méthodes (la capture de particules de neutrinos sur un matériau innovant, le graphène) a permis de créer un générateur d’énergie libre ne nécessitant ni combustible ni autre source d’énergie, hormis le flux de neutrinos libres. Une entreprise commerciale est prête à commercialiser cet appareil et annonce sa production en série d’ici 2026.
À l’échelle mondiale, des recherches sont menées sur la prévention et l’atténuation des événements sismiques, en tenant compte du potentiel technique mondial existant. Les scientifiques ont mis au point une méthode permettant de réduire la magnitude d’un tremblement de terre grâce à une explosion dirigée au point de collision des plaques tectoniques. Le dégazage des volcans est également proposé, ce qui élimine le risque d’explosions de panaches volcaniques.
Ceci ne représente qu’une infime partie des inventions et des technologies existantes qui peuvent aider l’humanité à traverser le cycle difficile des catastrophes climatiques. Mais aucune technologie ne permettra de franchir l’étape la plus importante pour nous : celle vers l’unification. Nous, les peuples, devons agir à tous les niveaux et dans le monde entier.
La société créative porte en elle-même les fondements ; une fois ces fondements acceptés, l’humanité moderne a une réelle chance de traverser la période des cataclysmes climatiques avec un minimum de pertes. La vie humaine est la valeur suprême. La vie de chaque être humain doit être protégée comme la sienne. L’objectif de la société est de garantir la valeur de la vie de chaque être humain. Rien n’est et ne pourra jamais être plus précieux que la vie humaine. Si un être humain a de la valeur, alors tous les êtres humains ont de la valeur !
Avec la participation de :
- Dr. Coffi Dieudonné ASSOUVI, Directeur général du Centre africain de Formation et de Recherche administratives pour le Développement (CAFRAD)
- Dr. Tetiana ZINCHENKO, President of the Association on Climate Crisis and Mental Health
- Dr. Olga ANDREEVA, Association on Climate Crisis and Mental Health
- Dr. Oxana ANATOLIEVNA, Association on Climate Crisis and Mental Health
- Dr. Ramunas BUTKEVICIUS, Association on Climate Crisis and Mental Health
- Dr. Yevheniia ANDRIICHUCK, Association on Climate Crisis and Mental Health
- Pr. EL ASSAAD Mohammed, Faculté des Lettres et Sciences Humaines Ben M’sik – Université Hassan II de Casablanca
- Pr. EL MALKI Moussa, Coordonnateur du Master en Géographie Economique et Politique de l’Afrique
- Dr. Mohammed HLAL, Forum Africain pour le Développement et la Recherche Géographique et Stratégique
- Dr. Benamara Fatima zahra, Forum Africain pour le Développement et la Recherche Géographique et Stratégique
